Post-it : Mai 2009




Et de six, déjà ! Votre ciné-club fétiche Horreur c'est Vendredi ! et sa coquette rétrospective se poursuivent en effet ce soir avec ce sixième rendez-vous de la saison. Après l'expérience Zardoz le mois dernier, toujours dans le cadre rétrospectif, c'est avec grand plaisir que le Star Saint-Exupéry et le Spectre vous proposent la projection de Duel signé Steven Spielberg étant le tout 1er long-métrage du cinéaste.

Un film datant de 1971, initialement destiné à la télévison, tourné en une dizaine de jours grâce à un budget flirtant avec le ridicule et des moyens prônant la récup', voilà le tout premier ouvrage de Steven' ayant fait date et au sein duquel se profilait déjà délicieusement toute la virtuosité à la caméra du jeune metteur en scène américain à ce moment tout juste âgé de 25 ans. Une première oeuvre (acting, en quelque sorte) clairement déterminante pour sa carrière dès lors lancée et pour sa réputation dès lors forgée. 1er gros succès ayant directement fait passer 'Spielberg du petit écran au grand...


[ Synopsis ] : USA, Californie. David Mann, un modeste représentant commercial sans histoire, se doit d'honorer un important rendez-vous professionnel à l'autre bout de l'état. A bord de sa Plymouth Valiant, il emprunte une autoroute du sud du pays en roulant bien prudemment, bien paisiblement à 55 mph. Durant le voyage, vient un moment l'amenant à appuyer sur le champignon en vue de simplement doubler et distancer un vieux camion à gaz, massif Peterbilt des années 50 lui fermant la route... Peu après, l'imposant 40 tonnes resurgit dans le rétroviseur et semble manifestement fort déterminé à vouloir jouer à un jeu des plus douteux, vicieux et dangeureux... Sous un soleil harassant, une folle et furieuse course-poursuite à haute vitesse s'engage...

Ecrit (nouvelle parue dans une revue PlayBoy !) et ré-écrit (scénario) par Richard Matheson (romancier connu pour être doté d'une tonalité proche de celle de Stephen King et pour être l'auteur de belles oeuvres telles I am Legend,The Incredible Shrinking Man ouThe Legend of Hell House - toutes trois adaptées au cinéma - mais a qui l'on doit aussi des scénarios ayant adapté plusieurs univers d'Edgar Allan Poe aux côtés de Roger Corman sans oublier d'autres travaux dédiés aux séries télévisées comme les populaires StarTrek etTheTwilight Zone), Duel sera connu sous deux versions : la première étant un téléfilm diffusé sur les chaînes hertziennes canadiennes et américaines en Novembre '71 puis la seconde en '73 (bénéficiant de scènes reshootées, rallongeant le film de 16') étant une version dédiée aux salles obscures dans un 1er temps européennes.


A l'instar deTHX 1138 de George Lucas (se révélant la même année) ou bien plus tard des universTerminator de James Cameron & Matrix des frères Wachowski, Steven Spielberg nous présente au-travers de Duel une fiction s'apparentant certes à un Western sur asphalte lancé à près de 200 km/h mais proposant surtout une intéressante & brillante allégorie de l'Homme se retrouvant subitement face à un fruit de son progrès... Un danger sans visage, implacable et obsédant...


A ce sujet, le réalisateur a d'ailleurs lui-même communiqué : "Duel est un réquisitoire contre les machines. J'ai décidé très tôt que tout dans le film devait conduire à la complète dislocation de notre société entièrement technologique."... Un film servant cette allégorie, donc, mais également une réflexion et une critique acides axées sur certains fondamentaux & icônes de la suprématie économique américaine, toutes trois unanimement saluées par la critique internationale.




A noter que Duel aura été nominé au Golden Globes (meilleur film réalisé pour la télévision) en 1972 et aura joliment remporté le Grand Prix lors de la toute première édition du Festival du Film Fantastique d'Avoriaz en 1973. De quoi vouloir le (re)découvrir ce soir en salle ce soir, non ?
En attendant, voilà ci-dessous la question de Dan vous permettant de gagner des places. Sur ce, restez vigilants sur la route et bonne séance !



Gagnez 3 invitations pour 2 personnes si vous êtes les premiers à répondre !
[ Question ] Comment s'appelle l'empereur chinois dont les cendres sont dans une statuette au début d'Indiana Jones et le Temple Maudit ?
Envoyez votre réponse par mail : spectrefilm@gmail.com


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Horreur c'est Vendredi !



Le Ciné-club. Déjà quatre saisons folles et bien déjantées derrière nous ! La quatrième lancée en février dernier venant de s'achever ne peut que laisser présager une cinquième ! Tout comme pour la rubrique consacrée à nos festivals, vous trouverez là un condensé succinct cette fois-ci relatif à notre manière à nous de régulièrement introduire le week-end à tous les cinéphiles, cinévores, cinéphages & fantasticophiles de Strasbourg (^^).

Ici-même vous trouvez et trouverez donc tous le prévisionnel de programmation pour chaque saison (chaude recommandation : Hot News à suivre de près pour les éventuels rajouts !) proposés par les cinémas Star et le Spectre dans l'optique de (re)présenter des films par amour du genre, en VOST aussi souvent que possible & en format 35 mm, cela va de soi (^^).





Vous souhaitiez à nouveau recevoir votre dose mensuelle d'angoisse, de frissons, d'hémoglobine, de spectacle et de rires ? Eh bien le Spectre et le Star St.-Exupéry vous l'ont sans doute administrée ! La Saison 4 d'Horreur c'est Vendredi ! revenue en grandes pompes vous a offert une coquette gamme de films 35 mm, gamme conjuguant, une fois de plus, avant-première et rétrospective. Voilà une prog' fort susceptible d'avoir séduit un bon nombre d'entre vous !

De l'hystérique monument signé de William Friedkin nommé The Exorcist (et dans sa version finale, svp) à une des chasses les plus légendaires du cinéma signée de John McTiernan & du tant regretté Stan Winston nommée Predator, sept rendez-vous cinéphiles vous ont été proposés en commençant par l'avant-première de Let the Right One in (Morse), et ce, en présence de son réalisateur suédois Tomas Alfredson.





Le topo d’Horreur c’est Vendredi ! semblait avoir sa sympathique communauté de fidèles spectateurs et ce n’était pas pour nous déplaire… raison pour laquelle nous avions une fois de plus rempilé avec cette troisième saison offrant mensuellement de nouvelles pépites cultes ou classiques du genre… Une séance par mois… c’est ce qui fut initialement prévu mais de bien croustillants rajouts à la prog' se sont joliment pointés cette année-là !

Eh oui, en plus de The Shining de Stanley Kubrick ; They live de John Carpenter ; The Hills have Eyes de Wes Craven ; The Texas Chainsaw Massacre de Tobe Hooper ; Don't look now de Nicolas Roeg & The Haunting de Robert Wise, sept rajouts-surprises (sous forme de simple pelloche mais aussi sous forme d'eau, de chair & de sang) sont venus étoffer les prestations du Spectre & du St.-Exupéry.





Suite au succès rencontré par la première salve de films programmés et à la demande des spectateurs devenus habitués de ces rendez-vous de l’horreur, nous avons gaiement remis les couverts en mettant cette fois les grands maîtres du cinéma d’horreur à l’honneur avec des films emblématiques, devenus classiques, le tout en version originale, c’est-à-dire un truc qui n’arrive jamais à ce genre de cinéma. Eh bien... même cinéma, même Salle 3, c'était reparti !...

C’est avec Alsatic TV et donc notre ami Fouzi Louahem que nous avons donc présenté & projeté des films nettement plus anciens qu'en 2006. Ainsi les fidèles de nos rendez-vous ont été en mesure de se délecter d’œuvres telles The Evil Dead de Sam Raimi ; The Fog de John Carpenter ; Carrie de Brian De Palma ; The Dead Zone de David Cronenberg & The Dark Half de 'Romero. En d'autres termes : de coquettes pépites.





Les Films du Spectre sont partenaires des soirées dédiées aux films d’horreur programmées au cinéma Star Saint-Exupéry le jour du poisson et des cadavres exquis. Nous avions commencé en programmant des films d’horreur (pour la majeure partie) que nous désirions faire découvrir (en injectant même quelques avant-premières pour certains d'entre eux) ou faire redécouvrir selon les cas... Le tout pour le plaisir des spectateurs adeptes et, bien entendu, le nôtre !

Cette toute première prog' fut donc composée de titres comme House of Wax de Jaume Collet-Serra ; l'intéressant Hostel de Eli Roth ; le brillant & prometteur Isolation de Billy O’Brien ; l'attachant Bubba Ho-Tep de Don Coscarelli ; le sympathique Severance de Christopher Smith ; La Colline a des Yeux d’Alexandre Aja et en finissant avec l’exceptionnel documentaire de Stuart Samuels : Midnight movies